Les TMS ne sont pas une fatalité dans les entreprises et les collectivités.
Les coûts générés par les TMS sont souvent sous-estimés, notamment dans les PME et les TPE, et les indemnités liées aux TMS sont en augmentation constante au cours de ces dernières années.
Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont gênants, douloureux, voire invalidants au travail mais aussi dans la vie courante.
Les troubles musculo-squelettiques liés au travail, communément appelés (TMS), sont les affections des tissus mous péri-articulaires et des nerfs périphériques secondaires à leur hypersollicitation d’origine professionnelle.
Les principaux TMS des membres sont les tendinites de l’épaule et du coude, le syndrome du canal carpien, l’hygroma du genou et des troubles douloureux non spécifiques des membres.
Les TMS sont reconnus comme maladies professionnelles à partir des tableaux 57, 69, 79, 97 et 98 pour le Régime Général et du tableau 39 pour le Régime Agricole.
- RG 57 : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
- RG 69 : Affections provoquées par les vibrations et chocs transmis par certaines machines-outils, outils et objets et par les chocs itératifs du talon de la main sur des éléments fixes
- RG 79 : Lésions chroniques du ménisque
- RG 97 : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de basses et moyennes fréquences transmises au corps entier
- RG 98 : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes
Les TMS représentent, en France comme dans la majorité des pays de l'Union Européenne, la première cause de maladies professionnelles indemnisées.
Statistiques :
- Environ 300 000 troubles musculo-squelettiques sont indemnisés en France par an.
- 7 millions de journées de travail perdues.
- Les TMS représentent plus de 87 % des maladies professionnelles reconnues
- Les TMS du membre supérieur constituent actuellement les pathologies professionnelles de loin les plus répandues dans les pays industrialisés (Source INRS).
Une démarche participative de l’ensemble des collaborateurs est indispensable pour :
- Prendre en compte tous les aspects du travail
- Favoriser l’acceptation du changement lors des transformations des situations de travail
- Être à l’écoute des salariés
Prévenir les TMS et maintenir en emploi les salariés nécessite une forte mobilisation de l'ensemble des acteurs de la prévention des risques professionnels (entreprises, partenaires sociaux, pouvoirs publics) et la mise en place d’une politique structurée et coordonnée de prévention des TMS dans les entreprises et dans les services de santé au travail.
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