Travailler en hauteur

De nos jours, dans le cadre de leurs activités, de nombreux salariés sont amenés à travailler, même temporairement, en hauteur.

Travailleur en hauteur

Que ce soit sur une charpente, un toit, un pylône, une plate-forme, un échafaudage... Le travail en hauteur reste une activité́ à risque.

Le constat est là, toute entreprise quel que soit le secteur d’activité,  peut être confrontée au risque de chute de hauteur, avec des accidents et des conséquences parfois très graves voire irréversibles (Blessures importantes, pouvant conduire au décès).

C’est au chef d’établissement de déterminer l’existence d’un risque de chute de hauteur en procédant à l’évaluation du risque conformément à l’article L 4121-1 du code du travail.

Sachez que, quel que soit l’équipement ou le mode opératoire, il est interdit de réaliser des travaux en hauteur lorsque les conditions  météorologiques  ou  celles  liées  à  l’environnement  du  poste  de  travail  sont  susceptibles  de compromettre la sécurité et la santé des travailleurs (Art. R4323-68 du Code du travail).

Les nouvelles dispositions relatives au travail en hauteur sont apparues dans le décret n° 2004-924 du 1er septembre 2004, modifiant le code du travail et abrogeant l'ancien décret n° 65-48 du 8 janvier 1965.

La plus importante des modifications porte sur la définition du travail en hauteur, initialement fixée à 3 mètres et qui a tout simplement disparue du Nouveau Décret.

La maîtrise des risques liés au travail en hauteur  impose le recours à des équipements de travail adaptés ainsi qu’à des équipements de protection individuelle qui permettent d’assurer au mieux la sécurité des travailleurs qui les utilisent.

Une personne de 100 kilos qui tombe de un mètre de hauteur pèse plus d'une tonne au moment du choc !


Travailleuse en hauteur


Les Equipements de Protection Individuelle (EPI) (harnais, système de liaison, dispositif d’ancrage,…) ne doivent être utilisés qu’en dernier recours dès lors que des dispositifs de protection collective ne pourront être mis en œuvre.

Lorsqu’il est fait usage d’Equipements de Protection Individuelle (EPI), un travailleur ne doit jamais intervenir seul, afin de pouvoir être secouru le plus rapidement possible en cas d’incident.

Le dispositif assurant la Protection Individuelle est composé de :

epi

- Un dispositif de préhension du corps (harnais)

Le choix du harnais doit être adapté à la morphologie de son utilisateur et garantir un confort au poste de travail, son système dorsale et/ou sternale est choisi en fonction du poste de travail et des points d’ancrage.

- Un mécanisme de sécurité constitué soit par :
         
> Un absorbeur d’énergie intégré à une longe qui amortit la chute.

> Un antichute à rappel automatique qui est un  système qui se bloque dès qu’il se produit une chute.

> Un antichute mobile sur support d’assurage rigide (coulisseau dans un rail par exemple) ou un flexible (coulisseau sur corde par exemple)

- Le système de liaison
Il est composé d’une longe et d’un dispositif d’attache (mousqueton par exemple).
La longueur de la longe ou de l’ensemble constitué par la longe et l’absorbeur ne doit pas dépasser 2 mètres.

- Le dispositif d’ancrage du système d’arrêt de chute doit être accessible en sécurité et doit se situer au-dessus du poste de travail.
(Exemples : des anneaux, des chevilles, des barres d’ancrages pour fenêtre et ouverture, des  crochets  d’ancrages  pour toiture, des  sangles, des lignes de vie verticales ou horizontales).

Toute personne devant intervenir en hauteur avec des EPI doit suivre obligatoirement une formation adéquate et spécifique.

Il est indispensable d’une part, de connaître les différents EPI et leurs  fonctions, et d’autre part, de maîtriser parfaitement le port et l’utilisation de ces équipements.  

Cette formation doit être renouvelée aussi souvent que nécessaire pour que les EPI soient utilisés conformément aux spécifications du fabricant.

Les équipements de protection individuelle contre les chutes de hauteur doivent être vérifiés annuellement par une personne compétente, appartenant ou non à l’entreprise.

Cette vérification porte sur l'état général (vérification visuelle des coutures...).

Les équipements doivent être obligatoirement vérifiés visuellement par les utilisateurs avant chaque utilisation.

ATTENTION :

- « L’employeur doit préciser  dans  une  consigne  les  points  d’ancrage,  les dispositifs  d’amarrage  et  les  modalités  d’utilisation  de  l’équipement  de  protection individuelle. »

- Les échelles et escabeaux ne sont pas des postes de travail mais des moyens d’accès en hauteur.

- Le travail en hauteur est réservé uniquement aux salariés déclarés aptes par le médecin du travail.

Une visite d’information et de prévention assurée par un professionnel de santé ou visite médicale préalable à l’affectation sur le poste pour :

- Tous les salariés exposés aux risques de chute de hauteur lors des opérations de montage et de démontage d'échafaudages…
- Tous les salariés sur des postes spécifiques à la demande de l’employeur…

Nous intervenons à la demande d’entreprises, de collectivités et nous avons développé une connaissance fine dans trois d'entre eux :

- Le secteur industriel
- Le secteur tertiaire
- Les collectivités territoriales


Toutes nos prestations sont personnalisables en fonction des besoins exprimés par nos clients.

Notre cabinet de conseil – d’accompagnement – de formation est basé à proximité de Strasbourg.

iprp

Nous sommes enregistrés IPRP auprès de la DIRECCTE (inspection du travail) pour nos prestations de conseil pour mettre en place l’évaluation des risques professionnels à travers vos différents sites et unités de travail.