Travail en Hauteur
De nos jours, le travail en hauteur désigne soit un emplacement de travail (toitures, charpentes, passerelles...), soit l’utilisation de certains équipements (échelles, échafaudages, escabeau, plates-formes de travail...).
Les statistiques le montrent bien, les chutes avec dénivellation constituent la seconde cause d’accidents du travail mortels après ceux de la circulation…
Un constat s’impose donc : quelle que soit la hauteur, une chute peut être dangereuse !
Ces accidents ont de lourdes conséquences humaines, économiques et juridiques.
Ce danger est présent dans de nombreuses activités réalisées dans les entreprises et dans les collectivités, prenons quelques exemples :
Les travaux d’élagages
L’intervention sur des installations
Les travaux de peintures
Certains travaux électriques
L’entretien des locaux
Travaux de toitures
La pose de guirlandes
Etc…
Le décret n° 2004-924 du 1er septembre 2004 abroge en partie le décret n°65-48 du 8 janvier 1965 qui prévoyait une obligation pour l'employeur de mettre en place une protection contre le risque de chute pour les travaux effectués à plus de 3 mètres.
Cette obligation existe désormais quel que soit la hauteur.
Actuellement, quelle que soit la hauteur, l’employeur, doit déterminer et mettre à disposition les moyens adéquats, visant à assurer la protection contre les chutes de hauteur, en fonction du travail à réaliser.
La chute de hauteur se distingue de la chute de plain-pied par l’existence d’une dénivellation…
La priorité doit donc être donnée principalement à l’évaluation des risques et à la mise en place de protections collectives.
D’une manière générale, bien qu’il n’existe pas de certificat d’aptitude au travail en hauteur reconnu et obligatoire, il convient de confier les interventions en hauteur à des salariés(es) aptes médicalement et ayant reçu une formation.
Les principales professions à risque sont :
- Les professions du BTP : électriciens, charpentiers, maçons, peintres...
- Installateurs d'antennes…
- Nettoyeurs de vitres, de façades…
- Animateurs de parcs de loisirs, techniciens du spectacle…
- Certains techniciens de maintenance (domaine éolien, domaine énergétique,...)
- Les aides à domicile…
- Le secteur du transport, notamment lors du déchargement en hauteur (citernes, débâchage...)
Les travaux en hauteur ne doivent pas être réalisés lorsque les conditions météorologiques ou environnementales ne le permettent pas.
Les travaux temporaires doivent donc être réalisés à partir de matériels adaptés déterminés en fonction de l’évaluation des risques de l’entreprise.
Pour les travaux de faible hauteur et si la situation le permet, il convient de préférer l’utilisation des Plates-formes Individuelles Roulantes qui sont conçues comme des postes de travail à celle des échelles et des escabeaux.
Sachez également que les échelles, escabeaux et marchepieds ne doivent pas être utilisés comme postes de travail mais ces équipements peuvent être utilisés en cas d'impossibilité technique de recourir à un équipement assurant la protection collective des agents ou lorsque l'évaluation du risque a établi que ce risque est faible et qu'il s'agit de travaux de courte durée ne présentant pas un caractère répétitif.
Comme c’est le cas pour l'ensemble des autres risques professionnels, la prévention des chutes de hauteur nécessite une prise en compte dès la conception des lieux de travail, puis tout au long de la vie de l'entreprise, lors d'un changement organisationnel ou technique ou lors de l'arrivée d'un nouveau salarié dans l’entreprise.
Pour que le travail en hauteur soit exécuté en sécurité lorsque le risque existe, l'employeur doit obligatoirement prendre des mesures fondées sur les principes suivants :
A la fin de notre formation travail en hauteur en sécurité, le stagiaire sera capable de mettre en application les consignes de sécurité inhérentes aux postes de travail en hauteur.