Syndrome du dimanche soir


Le dimanche, dernier jour du week-end
et voilà que dans l’après-midi une angoisse nous envahi, au revoir détente et joie, demain retour au travail avec tous les aléas qui recommencent.

Bientôt lundi matin, avec son lot de contraintes, les embouteillages, l’école, les devoirs des enfants, les horaires, les dossiers à traiter en urgence et les collègues et leurs états d’âmes...

50% des travailleurs font le constat du syndrome du dimanche soir...

Syndrome du dimanche soir


Une forme d’angoisse, de morosité survient en pensant au travail.


Ce syndrome ne touche pas que les ouvriers
ou les employés, c’est aussi le cas pour les managers ou les personnes de l’encadrement…


Nos préparatifs de la fin d’après-midi nous ramènent à la fin du week-end.


On peut entendre souvent le dimanche après-midi
« il faut que je rentre tôt, je travaille demain »,  « il faut que je prépare mes affaires pour demain »…

Dès l’enfance nous sommes programmés aux « tâches » à faire le dimanche soir.

Comme un rituel faire le sac d’école, revoir les devoirs, …

Cet instant qui marque la fin de la distraction et du plaisir ou on peut être laxiste sans contraintes ni horaires.

Ce moment, avec les enfants et le/la conjoint(e), d’être chez soi en toute tranquillité est gâché par le retour à la réalité, le retour vers la semaine de travail, avec son rythme effréné…

Ce syndrome n’apparait pas seulement à ceux qui n’aiment pas leur travail.

On peut adorer son travail et être sujet à ce syndrome.

La pression que nous mets le « Blues du dimanche soir » va avec l’époque dans laquelle nous sommes et où la recherche de l’efficience dans les entreprises fait rage...

  • le rythme de travail toujours plus, toujours mieux et toujours plus vite

  • la peur de ne pas être à la hauteur de la tâche à accomplir

  • la responsabilisation de l’individu ou l’autonomie du salarié qui rajoute du stress et de la charge mentale

  • ainsi que la peur du chômage

  • Les symptômes sont divers : anxiété, sautes d’humeur, agitation mentale, insomnie, troubles du sommeil…

Certaines catégories de personnes sont plus touchées que d’autres…


La désorganisation

Une mauvaise organisation peut accentuer le syndrome du dimanche soir, certaines personnes attendent le dimanche soir pour faire plein de choses comme les lessives, les devoirs, le ménage…


Les grasses matinées

Ou profitant de faire la grasse matinée, ils s’aperçoivent que la journée est vite passée et sont frustrés de ne pas avoir assez profités du dimanche…


Les déplacements

Certaines personnes doivent partir en déplacement professionnel pour plusieurs jours et sont tristes de devoir quitter le foyer familial, ce qui peut engendrer une certaine fébrilité…


Les insatisfaits

Il y a ceux qui trouvent le week-end toujours trop court et qui râlent sans arrêt, sans jamais rien faire de concret…


Les angoissés, les pessimistes

Ceux qui ont toujours peur du lendemain, mais que va-t-il arriver demain ?


Le trac

Pour ceux qui doivent faire des présentations, des réunions avec leur direction….et qui relisent tout le projet…


Les obsessionnels

Tout doit toujours être programmé à la minute près…


Quelques astuces pour ceux qui ont le blues du dimanche soir…

  • N'attendez pas le dimanche pour ranger la maison, faire les devoirs avec les enfants, régler les factures… Essayez d’étaler les corvées durant la semaine…

  • Evitez les grosses grasses matinées, l’impression de ne plus avoir le temps pour faire une autre activité, l’impression de journée perdue… reproduire le même rituel que la semaine. Ne dépassez pas 2 h-2 h 30 par rapport à votre heure habituelle de réveil. Faire une micro sieste l’après-midi de 10 à 20 minutes. Ne pas traîner toute la journée en mode « zombie » devant la télévision.

  • Faites des projets pour la journée, planifiez des sorties, des promenades, faites des sorties dont vous avez envie et qui vous sont agréables. Organisez des déjeuners avec les amis…

  • Les déjeuners du dimanche doivent être un moment convivial, soit entourés d'amis au mental positif, ce qui apportera un moment de détente sans parler boulot, soit un apéro dinatoire avec vos enfants, ce dont ils raffolent…

  • Evitez de regarder les mails professionnels ou les sms. N’oubliez pas le droit à la déconnexion. Vous aurez tout le temps lundi matin de répondre…

  • Ne laissez pas le cerveau commencer à penser au travail et à tous les problèmes, faites une activité sportive ou relaxante. Prendre du temps pour soi est également bénéfique, un bain avec de la musique et des bougies…

  • Regarder des comédies à la télévision vaut mieux que des films tristes qui feront grandir l’angoisse…

  • Positivez, voyez le bon côté. « J’ai passé un bon week-end, j’en ai bien profité », « je me suis bien reposé », « la semaine de travail va bien se passer »…


Faîtes très attention aux soirées trop tardives et au réveil matinal rallongé du samedi, du dimanche
, qui peuvent rapidement dérégler votre rythme de sommeil et transformer votre début de semaine en cauchemar !