Syndrome de Pénélope

Un peu d’histoire :

« Pénélope reine d’Ithaque, est la femme d’Ulysse, persuadé qu’il est vivant, après 20 ans d’absence, elle refuse de se marier avec un autre homme.

Pénélope astucieuse s’engage à se marier qu’à la fin de la conception d’une toile funéraire de son beau-père.

La toile funéraire du beau-père, qui pour Pénélope n’était rien d’autre qu’un moyen, redevient fin dans le Syndrome de Pénélope.

Pénélope tissa le jour et elle défaisait la nuit. »

Le syndrome de Pénélope au travail consiste à faire, défaire et refaire son même travail.


Syndrome de Pénélope


Une pathologie qui peut toucher toutes les personnes de tous âges, de tous milieux sociaux et professionnels…

C’est une obsession de jeter le travail accompli et de refaire le même travail, ainsi la personne se sent obligé de faire encore mieux, un perfectionnisme incontrôlable.

Une pression ou une concurrence professionnelle peuvent entrainer l’émergence de cette pathologie, qui peut être nocive et destructrice.

    • Une amélioration, une nouvelle idée, une approche différente sont des exemples de raison qui poussent à ne pas clore le travail ce qui amène un travail non productif.
    • Des retards peuvent être ressentis au niveau de la production.
    • Le travail en équipe n’est pas possible, le problème peut survenir si le projet doit passer dans différents services, alors des conflits peuvent avoir lieu.  
    • Découragement des collaborateurs à travailler avec la personne, elle a tendance à imposer ses idées…

Les personnes atteintes du syndrome de Pénélope peuvent passer pour inefficaces, insignifiantes, obsessionnelles, transparentes, perfectionnistes…

Quand un supérieur hiérarchique est atteint de cette pathologie, il peut mettre en danger la cohérence de l’entreprise et son fonctionnement

Des nouvelles stratégies managériales peuvent être approuvées et misent en place, pour au final en changer, et rechanger le lendemain…  

Il peut s’agir d’une routine (un cercle vicieux).

Le travail effectué ou les actions produises sont rejetés pour être refaites.


« Une question peut être posé : Un travail non productif est-il un travail ? »



Faire et défaire, est-ce toujours travailler ?



    • Retardez son travail est peut-être le fait de vouloir de l’aide sans le demander…
    • De façon consciente ou inconsciente la personne trouve des subterfuges, des raisons pour ne pas conclure son travail, avec l’impression de garder le contrôle…

L’acceptation, de la fin d’un travail, peut être vécue comme insatisfaisant…
    • Par manque de confiance en soi
    • Evitez le jugement des autres sur son travail
    • Jamais satisfait (perfectionniste)
    • Par peur d’un nouveau projet
    • Mettre la barre trop haute
    • Refuse-le lâché prise
    • Manque d’assurance
    • Peur d’avancer (peur de l’inconnu)
    • Peur de l’échec

Quels sont les risques d’un tel syndrome ?
    • Stress
    • Angoisse
    • Fatigue
    • Epuisement (burnout)
    • Surmenage
    • Surcharge de travail

Comment se sortir de ce syndrome ?
    • Un travail sur soi est indispensable
    • Une psychanalyse peut être faite
    • Ce donner le droit à l’erreur, car oui on est tous humains
    • Valoriser la fin d’un projet
    • Respecter les délais
    • Rester sur la même ligne professionnelle
    • Limiter les changements ou idées