Souffrance dans le secteur du social
Le stress, mal être, l’épuisement, les troubles musculo-squelettiques...de nos jours si les risques psychosociaux touchent de nombreux secteurs, le secteur médico-social n'est malheureusement pas épargné…
La souffrance est, dans le contexte actuel, le lot quotidien des travailleurs sociaux :
Celle des personnes accompagnées : « Etre sur le bord de la route, voir ses enfants vivre dans de mauvaises conditions, ne pas pouvoir s’insérer par le travail, ne pas avoir accès aux composantes d’une vie agréable dans la société actuelle… »
Cette souffrance, les travailleurs sociaux savent la gérer, la mettre à distance pour pouvoir s’appuyer sur les compétences et les potentialités des personnes dans le but de les aider à construire et réaliser leur projet de vie.
Malheureusement, aujourd’hui nous sommes devant une absurdité, un paradoxe :
« Ce sont les travailleurs sociaux qui souffrent. »
La CARSAT recense 10 000 cas de dépressions, troubles anxieux, stress post traumatiques pour l’année 2016…dans ce secteur d’activité…
Pas des mêmes choses bien sûr ! Quoique !
La précarité s’étend de plus en plus… et touche aussi les travailleurs sociaux
Plusieurs sources à la souffrance des professionnels du travail social existent (liste non exhaustive) :
• Les difficultés de recrutements
• La faible attractivité financière des métiers
• Le sentiment d’impuissance face aux situations vécues par les personnes accompagnées, auxquelles les moyens à disposition ne répondent pas, peu ou mal…
• Les conditions de travail dans lesquelles ils sont, associées à des modes de management imposés tout à fait inadaptés au champ du travail social…
• Le déficit de reconnaissance de leur fonction, place et rôle dans la société, ainsi que de leur utilité…
• La perte de sens qui en découle, associée à la diminution de repères professionnels clairs auxquels se référer, et ce dès la formation initiale, de moins en moins ancrée dans le développement des identités professionnelles…
• L’adéquation difficile entre les besoins du champ professionnel et les appareils de formation
• Le poids du territoire et de la localisation des emplois sur l’attractivité
• L’évolution complexe des problématiques des usagers et besoin de polyvalence des métiers
Aussi pour que les travailleurs sociaux puissent continuer à travailler sereinement auprès des personnes il est important de prendre en considération cette souffrance, de l’analyser, de la reconnaître et d’essayer d’y apporter rapidement des réponses adéquates…
La souffrance est, dans le contexte actuel, le lot quotidien des travailleurs sociaux :
Celle des personnes accompagnées : « Etre sur le bord de la route, voir ses enfants vivre dans de mauvaises conditions, ne pas pouvoir s’insérer par le travail, ne pas avoir accès aux composantes d’une vie agréable dans la société actuelle… »
Cette souffrance, les travailleurs sociaux savent la gérer, la mettre à distance pour pouvoir s’appuyer sur les compétences et les potentialités des personnes dans le but de les aider à construire et réaliser leur projet de vie.
Malheureusement, aujourd’hui nous sommes devant une absurdité, un paradoxe :
« Ce sont les travailleurs sociaux qui souffrent. »
La CARSAT recense 10 000 cas de dépressions, troubles anxieux, stress post traumatiques pour l’année 2016…dans ce secteur d’activité…
Pas des mêmes choses bien sûr ! Quoique !
La précarité s’étend de plus en plus… et touche aussi les travailleurs sociaux
Plusieurs sources à la souffrance des professionnels du travail social existent (liste non exhaustive) :
• Les difficultés de recrutements
• La faible attractivité financière des métiers
• Le sentiment d’impuissance face aux situations vécues par les personnes accompagnées, auxquelles les moyens à disposition ne répondent pas, peu ou mal…
• Les conditions de travail dans lesquelles ils sont, associées à des modes de management imposés tout à fait inadaptés au champ du travail social…
• Le déficit de reconnaissance de leur fonction, place et rôle dans la société, ainsi que de leur utilité…
• La perte de sens qui en découle, associée à la diminution de repères professionnels clairs auxquels se référer, et ce dès la formation initiale, de moins en moins ancrée dans le développement des identités professionnelles…
• L’adéquation difficile entre les besoins du champ professionnel et les appareils de formation
• Le poids du territoire et de la localisation des emplois sur l’attractivité
• L’évolution complexe des problématiques des usagers et besoin de polyvalence des métiers
Aussi pour que les travailleurs sociaux puissent continuer à travailler sereinement auprès des personnes il est important de prendre en considération cette souffrance, de l’analyser, de la reconnaître et d’essayer d’y apporter rapidement des réponses adéquates…