La communication verbale

C’est la qualité de la communication qui détermine la richesse des relations personnelles et professionnelles.

De nos jours, la communication verbale est une façon structurée et codifiée d’exprimer une idée, un besoin, un désir, etc.

C’est également une manière directe et spontanée de s’adresser à une autre personne.

Mais attention ne croyez pas que chaque fois qu’on ouvre la bouche, on réalise une communication efficace !

Il faut plusieurs critères, lorsqu’ils sont respectés, ils assurent l’efficacité de la communication verbale.

La communication

Essentiellement, il s’agit de formuler un message bref avec des termes simples, clairs et surtout précis.

Il faut aussi bien transmettre ce message en temps et lieu opportuns, en employant un vocabulaire et un débit convenables pour la personne qui va être réceptrice du message…

Quand vous communiquez, votre interlocuteur(trice) perçoit donc trois types de communication…

Sachez que 55 % de la Communication Orale se fait par :

  • Les expressions du visage
  • La posture
  • Les attitudes et les mouvements du corps
  • La distance physique
  • Le contact visuel

 

Sachez que 7 % de la Communication Orale est transmise verbalement par le vocabulaire utilisé :

 

  • C’est-à-dire les termes et expressions que l’on choisit d’utiliser.

Sachez que 38 % de la Communication Orale est transmise :

 

  • Par le ton et le volume de la voix.

 

Les freins à la communication

 

Quels peuvent être les freins à la communication ?

 

Les freins liés aux personnes :

  • Lorsque l’émetteur emploie un vocabulaire qui n’est pas adapté au récepteur
  • Lorsque le récepteur manque d’écoute ou d’attention
  • Lorsque l’émetteur ou le récepteur éprouvent des sentiments qui peuvent nuire à la compréhension du message (l’influence du comportement non verbal inconscient)
  • Lorsque l’émetteur ou le récepteur sont influencés par le contexte relationnel et modifient leur comportement en conséquence.

 

Les freins liés au contexte environnemental :

  • Lorsqu’il y a des bruits perturbants (musique, sonneries, conversations, …)
  • Lorsqu’il y a des intervenants extérieurs qui interfèrent (clients, collègues, …)
  • Lorsqu’il y a des supports de communication (ordinateur, TV, messages écrits, …) qui attirent l’attention mais qui ne font pas partie du message initial
  • Lorsque les supports de communication utilisés fonctionnent mal.

 

 

Que peut-on faire pour favoriser la communication ?

 

L’émetteur :

  • Doit adapter son langage à celui de son interlocuteur
  • Doit s’assurer par un questionnement et une reformulation la bonne compréhension du récepteur
  • Doit avoir conscience de l’influence de son comportement non verbal

 

Le lieu :

  • Doit être adapté afin que les obstacles liés à l’environnement soient les plus réduits possibles

 

Le récepteur :

  • Doit faire preuve d’attention et poser des questions si besoin
  • Doit reformuler le message pour s’assurer de sa bonne compréhension auprès de l’émetteur

 
Emetteur Récepteur

L'émetteur et le récepteur sont totalement co-responsables de la qualité de leur communication.

 

Beaucoup de personnes indiquer qu’elles écoutent les autres, mais elles le font au sens le plus restreint du terme, c'est-à-dire qu'elles entendent les mots prononcés, mais n'en comprennent pas toujours réellement le sens.

Sachez qu’une bonne écoute signifie qu'il faut comprendre non seulement ce qui est dit, mais également le sens visé par la personne qui parle.