De nos jours tout semble nous pousser à utiliser les différents types d’écrans au quotidien.

Il est vrai que les bienfaits d’être connectés sont indéniables actuellement, pourtant la multiplication des écrans et des applications augmente le risque de subir divers méfaits pouvant découler d’un usage abusif, bien avant que n’arrive la Cyberdépendance.

Au travail les salariés(es) sont sur-sollicités par un afflux continu d'informations au travail à base d'emails, de diverses notifications, mais aussi de nombreuses messageries instantanées, d'alertes SMS, de flux venant pour beaucoup d’entre eux des réseaux sociaux et donc une question se pose : la connexion est-elle aujourd’hui remplacée par l'hyperconnexion ?

attention hyperconnexion

Hyperconnexion et Sur-connexion : quelques problèmes émergents et leurs pistes de solution...(Inspiré par l’INRS)

Trois problèmes principaux liés l’Hyperconnexion et à la Sur-connexion engendrent des effets perturbateurs notoires à la fois sur l’efficacité collective mais également sur la santé et le bien-être des salariés(es).

1) Premièrement un débordement du travail sur la vie privée : une généralisation entre smartphone et Email permet un travail à partir du domicile et des lieux de vie, tant le soir que le week-end ou durant les périodes de vacances.

2) Deuxièmement le développement croissant de l’infobésité, ce développement est une forme de surcharge informationnelle : pour certains(es) salariés(es) la quantité d’information reçue est considérable, ce qui génère des interruptions et un sentiment de ne pouvoir jamais s’arrêter.


3) Troisièmement c’est également l’émergence dans un collectif d’une norme implicite de besoin de connexion permanente : l’impression qu’il est nécessaire d’être connecté à tout moment cela peut entraîner une multiplication des interruptions dans le flux naturel de travail.

Maintenant que vous avez connaissance de tout cela, il vous faut vous imposer une réelle déconnexion des écrans car le plus important est de prendre du temps pour vous en écoutant de la musique par exemple ou en faisant une autre activité.

Est-ce-que dans une
démarche de QVT, l’employeur n’aurez pas intérêt à sensibiliser à ses salariés(es) qu’il existe bien une autre vie en dehors des écrans dont ils doivent profiter au maximum ?