Effet « GOLEM »
L’effet Golem ou le syndrome de l’échec programmé est un préjugé qui se traduit par une mauvaise évaluation inconsciente, des compétences d’un individu.
Ce phénomène est lié aux nombreuses exigences que l’on attend d’un individu.
Cette perception inconsciente de valeur pour un individu est due à l’âge, à l’époque, au sexe, mais aussi à d’autres critères comme le charisme, la personnalité…
Une prophétie auto-réaliste de l’effet de Golem qui veut que l’inconscient peut influer, de façon négative, sur notre comportement mais aussi étiqueter négativement des individus...
Souvent, c’est dès l’enfance que ce phénomène peut commencer, soit par l’évaluation négative des parents soit par des personnes proches comme des enseignants par exemple…
« Un entraineur d’une équipe de foot d’enfants qui critique de manière systématique son équipe, (même si c’est pour les pousser donner le meilleur d’eux même) son comportement et ses attitudes auront des conséquences négatives sur le groupe, de la démotivation, un manque d’effort, un manque de cohésion, de communication, ou faisant sortir de l’incompréhension de la part des enfants »
« Un parent qui pense que son enfant n’arrivera jamais à faire du vélo projette sur lui une attitude négative, il ne le motivera pas à essayer, l’enfant n’essayera pas parce que le parent étant le réfèrent en matière d’apprentissage à une attitude négative donc le résultat sera négatif et donc l’enfant verra le vélo comme un échec… »
D’après une théorie, un manager ou un cadre évaluent inconsciemment une personne en moins de 5 jours et classent les collègues dans différentes catégories « In » ou « Out »…
C’est bien du « Out » dont on parle aujourd’hui…
Propulsé dans la catégorie des « Out » votre travail sera toujours évalué de façon négative, et vous serez relégué à des tâches limitées, sans intérêt qui ne révèleront pas votre potentiel, ni votre professionnalisme ni même vos compétences. Souvent mis de côté, vous êtes préposé à des tâches ingrates, répétitives, sans intérêt.
Ainsi votre comportement va devenir ce que l’on croit de vous… pour ressembler à ce que l’on attend de vous-même, des objectifs moins élevés sous le prétexte d’un potentiel limité…
Votre jugement personnel évolue par la façon dont les autres vous perçoivent, c’est ainsi que vous finissez par penser que vous n’êtes pas capable de faire mieux…
Rien à voir avec vos qualifications, diplômes, expériences car le préjugé dans ce cas-là fait parti de l’inconscient, pour des raisons de classifications superficielles…
Un manque de charisme ou une grande timidité et vous voilà positionné dans la case « Out » !
A notre époque actuelle l’image que l’on projette est importante…
La solution tient du dialogue, même si changer d’avis sur une personne est très difficile car notre inconscient a décidé le contraire…
Mais on peut aussi se poser la question suivante :
« Est-ce que la performance médiocre d’un(e) salarié(e) n’est pas dû à son ou à sa Manager ? »
Quelles réflexions personnelles à avoir ? :
- Avoir un regard positif sur soi-même
- Essayer de toujours de faire mieux
- Etre positif
- Avoir confiance en soi et en ses compétences
- Ne pas encourager les préjugés
Quelles réflexions à mettre en œuvre au sein des personnels encadrants ? :
- Encourager ses collaborateurs
- Eviter les jugements négatifs
- Avoir une attitude positive
- Valoriser le travail et les résultats
- Essayer de ne pas juger une personne dès le début de votre rencontre
- Essayer de valoriser le travail même si ce n’est pas le résultat final voulu
- Rester neutre peut aussi avoir pour impact de stagner
- Essayer les encouragements
- Encourager les prises de responsabilité
- Affirmer des attentes positives
Si « l’effet Golem » est déjà très implanté dans vos services, il est temps d’essayer de contrer ce pernicieux Effet Golem en veillant notamment à faire circuler des discours positifs au sein de votre structure…