Actuellement dans les entreprises et selon les contextes (l’actualité socio-économique, les types de métiers et d’activités, les types de relations sociales, etc …) les facteurs de dangers RPS n’auront pas le même impact, et donc le même poids sur les conditions de travail des salariés(es).
Avant de vouloir se lancer dans une démarche de prévention des RPS en interne, il est intéressant pour l’entreprise de collecter certaines données internes pouvant être révélatrices de troubles psychosociaux qu’elle a déjà en sa possession.
Une attention doit notamment être porté sur les indicateurs suivants :
• Le taux d’absentéisme de l’établissement
• Le Turn-over du personnel
• Le taux d’accidents du travail de l’établissement
• Le recensement des signalements (harcèlements, conflits, …)
Cette étape va permettre d’établir un premier état des lieux et va favoriser l’adhésion des différents acteurs au projet de la démarche, cette dernière étant une condition indispensable, en plus de la volonté de l’employeur, pour impulser une démarche de prévention efficace au sein de l’établissement.
Un pré-diagnostic RPS permettra dans un premier temps de révéler les causes particulières propres à chaque établissement, aux missions, aux fonctions ou aux services concernés à l’aide de différents outils : des questionnaires, des entretiens, des observations en situation de travail…
Le pré-diagnostic permet d’avoir une cartographie à un instant T des facteurs RPS dans la structure si ils apparaissent dans la synthèse.
Pour se lancer dans une démarche de prévention des RPS, il est intéressant pour la structure de collecter certaines données internes pouvant être révélatrices de troubles psychosociaux.
Toutes les études montrent bien que les facteurs de risques les plus connus sont le stress, le harcèlement, les violences au travail... Ces facteurs peuvent entraîner des pathologies professionnelles telles que des dépressions, des problèmes de sommeil, mais aussi générer des troubles musculo-squelettiques, des maladies cardio-vasculaires, voire entraîner une augmentation des accidents du travail.
Une attention particulière doit notamment être porté sur les indices suivants :
• Le taux d’absentéisme
• Le Turn-over des salariés(es)
• Le taux d’accidents du travail
• Le recensement des violences internes et externes
• Le nombre moyens des congés qui sont pris
Cette étape va avant tout permettre d’établir un premier état des lieux et doit favoriser l’adhésion des différentes parties prenantes au projet, cette dernière étant la condition indispensable pour impulser une démarche de prévention efficace au sein d’un établissement...
La sensibilisation et l’association du/de la CSE/CSSCT en amont du projet est également essentielle pour garantir la pérennité de la démarche : Les IRP doivent être invités à sa définition et les différentes étapes doivent être soumises à leur validation en réunion plénière.
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