Chaleur & Travail
Il faut savoir que le corps humain ne supporte la chaleur que jusqu’à un certain point.
En période de fortes chaleurs (canicule, par exemple), tous(tes) les salariés(es) sont exposés de façon plus ou moins prolongée.
Le code du travail ne fixe aucune valeur seuil de température froide en milieu professionnel de même que le travail à la chaleur n'a pas de définition réglementaire, mais les employeurs sont tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de leurs établissements en y intégrant les conditions de travail (Art. L4121-1 du Code du travail).
« Toutefois le travail pour des températures > 30° pour une activité sédentaire, et 28° pour un travail nécessitant une activité physique, peut être considéré comme du travail à la chaleur avec les risques que comporte un bilan thermique positif pour l'organisme. »
Dans des conditions normales, la température du corps est proche de 37°C et la température environnante inférieure à celle-ci.
Cette différence de température permet à notre corps de disperser le surplus de chaleur qu’il produit par trois moyens :
• Le rayonnement, le corps va se comporter comme un radiateur «rayonnant»
• La conduction, c’est l’échange de chaleur par contact
• La convection, c’est le phénomène du « courant d’air »
Une personne peut également par d’autres moyens améliorer ses échanges de chaleur avec l’extérieur, au moyen de deux mécanismes qui sont bien connus :
• La vasodilatation, en cas de montée de la température centrale, une zone du cerveau commande la dilatation des vaisseaux superficiels, augmentant ainsi l’évacuation de la chaleur vers l’extérieur du corps.
• La transpiration, c’est la sueur qui provient de glandes situées dans la peau, on les appellent les glandes sudoripares. L’évaporation de la sueur sur la peau provoque un refroidissement de celle-ci mais entraîne une perte d'eau et de sel.
« Le déclenchement de la production de sueur est comme la vasodilatation sous la dépendance du cerveau. »
Certaines professions sont plus exposées que d'autres aux effets de la chaleur de fait qu'une partie de leur activité se fait directement en extérieur citons par exemple :
• Travailleurs du BTP
• Travailleurs des espaces verts
• Travailleurs agricoles
• Salariés du transport et VRP
Enfin un certain nombre de professions travaillent à la chaleur de façon plus ou moins permanente prenons par exemple :
• Les métiers du textile, du caoutchouc, de la teinturerie et de la blanchisserie
• Certains postes industriels : fondeurs, verriers, soudeurs
• Certains métiers de l'alimentation (boulangers, cuisiniers)
• Les mineurs
• Les pompiers
Il est fondamental pour une entreprise ou une collectivité d’identifier les dangers inhérents au travail en ambiance thermique d’été auxquels peuvent être confrontés les salariés(es) ou les agents.